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“La paix, ça s’apprend !” Thomas d’Ansembourg et la Communication Non Violente

J’ai eu l’occasion d’assister, cette semaine, à la très intéressante conférence donnée (devrais-je dire “animée”) par Thomas d’Ansembourg, ayant pour thème : “La paix, ça s’apprend !”, titre de son dernier ouvrage co-écrit avec David Van Reybrouck (éditions Acte Sud, nov. 2016).

Thomas d’Ansembourg est un ancien avocat belge, qui a travaillé avec de nombreux jeunes en difficulté, avant de devenir thérapeute avec une approche basée, entre autre, sur la Communication Non Violente.

Que peut-on retenir de cette conférence et de ce livre ?

  • Notre société est établie sur un rapport de forces : nous apprenons à faire la guerre, nous avons un budget et un Ministère dédié à la guerre, nous faisons de la recherche et du développement en matière de guerre. A quand un Ministère de la Paix avec des moyens financiers, de l’innovation sur la paix, et des cours dispensés sur la paix dans notre système éducatif ?
  • Prendre conscience que, si on sait faire la guerre et qu’on l’apprend, on sait faire la paix et ça s’apprend. Comment ?

L’hygiène de conscience : je clarifie ce qui fait sens pour moi, et ce qui fait paix pour moi. Posez-vous ces 3 questions :

  1. quand vous pensez à un moment de paix, quels sont vos besoins nourris ?
  2. qu’est-ce-que cela vous fait physiquement ?
  3. comment vous sentez-vous ?
  • La violence est l’expression tragique de nos besoins insatisfaits et produit des phénomènes de compensation (tension, mal-être, addictions, etc). Il est donc essentiel de travailler sur ses émotions, sur la connaissance de soi. Comment ?

La Communication Non Violente (CNV) est un des moyens :

     – transformer les jugements en la traduction de sentiments et de besoins.

     – lutter contre les croyances et les préjugés : quitter “l’enfer-mement” et se faire confiance petit à petit.             Accueillir ses besoins.

     – transformer les “il faut” en “je tiens à”, “j’aime”.

    – accompagner la personne vers plus d’autonomie, et donc plus de liberté. C’est le travail du coach.

Je vous conseille la lecture de ce livre de 70 pages qui nourrit notre réflexion sur les violences qui déchirent notre société et les outils qui existent à portée de main pour apprendre la paix.